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Mourte in Iceland

Cher Walter Benjamin

Les images dialectique, mon cher Walter, je ne pense qu’ à elles. Ou plutôt ce sont elles qui s’offrent à moi dans un éclair. Ces images qui viennent d’un autrefois, que j’ai enfoui dans mon inconscient, par le voyage, réapparaissent. C’est une odeur, un  geste, un instant ou encore une forme qui me permet d’accéder à ce souvenir, pas oublié, mais enfoui.

C’est incroyable comme un instant peut se transposer dans le présent pour le transfigurer. Comme si on était connecté avec ce moment d’avant mais en étant dans le présent.

Alors sur mon vélo je file, en me rappelant tous ces moments d’enfance mais aussi de toute ma préparation et du sens que ce voyage a pour moi. C’est une réappropriation de ce que j’étais en ce que je veux devenir. En tentant de ne sélectionner que le tendre et de laisser l’amer au passé, en l’ayant bien digéré. Un travail, par mais aussi dans la mémoire, qui va me permettre de changer les perspectives, d’orienter mon regard. Tout ceci afin de m’émanciper d’injonction de la société, de pensées négatives et de tout ce turfu d’angoisses contres lesquelles on se bat tous.

Sur la route F35, vers Pórisvatn

3 réponses sur « Cher Walter Benjamin »

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