jacuzzi sauna bain islandais jacuzzi sauna bains islandais et rebelotte

for the english readers : after been worn out by the weather and the cycling, my back hurt like hell. I guess my body and my mental just said you’re gonna stop your nonsense. I finally got to Varmahlið where a shop with plenty of food is waiting for me. And went directly to the swimmingpool where a sauna, a jacuzzi and the icelandic bath is waiting for me. As my back wasn’t getting better I stayed 4 days here… as my mum said I should be resting as I am on Hollidays…. 🙂

Après mes peripéties où je me suis alimentée, mon dos me l’a bien rendu. Eh oui, je n’ai plus 20 ans. Pourtant, je n’étais bien entraînée, physiquement, mais je crois que c’est le stress donc le mental qui s’est concentré dans mon dos afin de me mettre à l’arrêt. Une douleur telle un poignard qui s’enfonce sous mon omoplate droite… et vraiment mais qui irradie.

En arrivant à Varmahlið direct je repère la piscine… avec un sublime togoban – je ne l’ai pas fait. Je vois que Varmahlið est proche de sources d’eau chaude… trop bien ça veut dire bain mega chaud ^^
J’arrive à la piscine, limite je commence à être islandaise, on me parle en islandais. Aha, sorry guys.

La douche comme d’habitude, et là bim, un jacuzzi m’attend et un sauna en plus de la piscine, du toboggan et du bain islandais. Je reste 45 minutes dans le jacuzzi à placer mon dos selon la douleur devant les jets. Le pied… Je me sens comme les chats quand ils vont se mettre bien au soleil afin de surkiffer. Je quitte la piscine, j’ai moins mal…. mais ça tire toujours. Le lendemain rebelotte, je suis incapable de me voir sur le vélo avec mes sacoches. Finalement c’est 3 jours que j’y passe.

Je m’imagine déjà les pires scénarios en fait c’est une vertèbre que j’ai cassé. Je me refais tout mon voyage, quand je suis tombée en fait j’ai pété un truc, mais non c’est pas possible j’aurais eu tout de suite mal. Aussi, pour atteindre cet endroit qui était le point le plus proche des highlands pour de la nourriture, j’ai du faire une montée de 320 mètres de dénivelés. Et j’avoue ne pas m’avoir franchement échauffé…. après avoir passé le point culminant les 420 mètres un vent glaciale, ce cher vent du Nord m’a accueilli comme il le fait si bien, en me balançant des puissantes rafales glaciales. Tu sens qu’il est puisé son énergie au pôle nord, qui n’est pas loin. Bref, je suis courbé sur mon vélo, et je pédale à fond afin de sortir de ce mist. Je suis en descente mais comme je l’ai si bien compris jusqu’à maintenant en Islande si le vent est contre toi, la descente te permettra d’être à l’arrêt. Première vitesse, plus petit plateau et je pédale à fond. Je sens mes orteils gelés. J’ai l’impression que les gouttes d’eau contre mes lunettes vont gelées. En résumé, j’ai l’impression de descendre une piste de ski mi-janvier lorsque le soleil est parti.

D’ailleurs les bibous qui étaient en vans ils avaient pas prévus ces températures. Alors ils font fait tourner leur moteur toute la nuit… au début dans ma tête je gueulais « bande de bolosses », et puis l’empathie m’a traversée… moi bien au chaud dans mon sac de couchage de compétition… mon matelas de sol de pro… mes chaussettes en laine (tricotée par Thérèse) et eux dans leur berlingo qui doit pas du tout être isolé… la nuit à du être interminable pour elles et eux.

Porkito qui me balance par message, si j’avais du vivre ce que t’avais fait je serais en hôpital psy. Donc ouais, c’est bien mon mental, mon corps qui hurle d’arréter ce cirque…. Ma mère aussi, qui rit, et me dit de me reposer que je suis quand même être sensé en vacances.
Yeah, l’animal surexcité que je suis condamnée au jacuzzi et sauna… ça va la vie est pas trop dur. Et franchement l’endroit est magnifique, ça fait tellement plaisir d’être entouré de verdure. Donc 3 jours à faire du jacuzzi massage, à bien manger – les fruits m’ont tellement manqué là haut – et à me mettre du baulme du tigre : m’occuper de moi quoi.